Eh bien, cent fois sur le métier remettons notre
Eh bien, cent fois sur le métier remettons notre fil... Mais je vais tenter d'éviter les erreurs passées. Voyons, qu'est-ce qui m'embêtait le plus sur mes deux derniers blogs ?
1) être lue par des personnes qui partagent réellement mon existence. Certes, ce sont des amis (ceux qui ne me supportent pas ne sont pas, a priori, assez masochistes pour venir lire mes élucubrations) - mais du coup, ma parole est "bridée" par la crainte de les blesser, ou au contraire de me livrer trop.
2) être parasitée par les trolls
3) ne jamais trouver quoi répondre aux commentaires, même et surtout laudatifs, qui parfois s'accumulent. Certes, certains d'entre eux sont amusants, polémiques, pertinents... Mais si souvent, je ne trouve rien à dire que "merci, merci beaucoup"
Eh bien, il me semble que je suis désormais suffisamment avertie sur les dangers et inconvénients du genre pour parer ces embêtements :
1) protéger mon anonymat, en évitant tout "repérage" géographique ou social, et en ne nommant clairement que des personnes publiques. Pratiquer donc systématiquement le camouflage des identités. Ainsi, mon compagnon, mon fils, tel ou telle de mes amies, seront "cryptés", même si leur relation à ma personne est, elle, établie ou désignée.
2) interdire tout bonnement les commentaires, ce qui, du même coup, permet d'éliminer les trolls radicalement
3) laisser cependant aux visiteurs intéressés une possibilité de me joindre par mail.
Il me semble qu'ainsi, je tiendrai le fil bien fermement dans mes mains. Au risque d'attraper des cals, mais un bon marin, dans l'univers du ouèbe, doit souffrir pour naviguer...
Allez, zou : je détache les amarres, et vogue la galère.